Les brumes du passé

Et Ceit qui croyait sans geste sans la moindre méchanceté ni influence, c'était bien trompée sur ce point. Celle-ci n'avaitpas vraiment remarquer entrée de Fordrev, et d'ailleurs, pourqui s'en serait-elle gênée ? Mais, rapidement, elle entendit la réaction de Fordrev, suivit de celle de son petit protégé, du moins, celui qu'elle avait pris sous son aile durant son petit séjour au pays des ombres, comrpit rapidement que les pensées de son si cher Général n'avait rien de très enthousiastes. Elle ne prit même pas la peine de s'éloigner, puisque ce fut Arthan qui le fit. Un peu surprise de sa réaction, elle n'en fit rien.

C'est donc en regardant son Général, qu'elle lui sourit avec une certaine gêne... Il avait sans doute raison, c'était tout à fait inconvenable de réagir ainsi pour une jeune femme de la cour... De plus, cette jeune femme en question n,était-elle pas la souveraine ? Enfin, Elle n'en fit pas plus puisque en deux temps trois mouvements, elle se retrouva à la droite du Duc. Tout souriante comme si de rien n'était.

Pardonnez mes manières, Messires, mais je crois avoir trouver la solution....

Elle regarda tour à tour les deux hommes avant de commencer à faire les cent pas dans la chambre de son Général. Le bracellet qu'elle avait donné à Arthan possédait bel et bien des capacité magique d'une énorme envergure, le protégeant d'une manière incontrolable, du moins, pour lui puisqu'il n'avait guère toucher à la magie e la où il venait.

Cet ornement me vient de mon défunt mari : Le feu roi Balthus. Il me l'avait donné en échange de quelques petits services, qui de toute évidence, ne vous intéresseraient pas et seraient inutiles.

Dit-elle en les gratifiant d'un léger sourire pour s'arrêter devant un table représentant L'ancien Duc de Montfort, mais dès qu'elle arracha son regard de ce paysage fort envieux, elle s'extirpa du même coup de ses pensées pour poursuivre.

Le Bracelet est conçu pour éloigner tout ce qui pourrait être succeptible de vous blesser, de près où de loin... Messire Fordrev, n'avez-vous pas donner ordre de capturer Ce pauvre Arthan ?

Demanda-t-elle en revenant, promptement à la droite du duc et comme à son habitude, déposer tout gentiment, l'une de ses mains sur le bras de son protecteur. Cette dernière parole n'avait rien de vil à l'égard de Montfort et Ceit tenait simplement à lui faire comprendre d'une manière beaucoup plus subtile.

Et, étant donné que Votre pendentif, que mon bracelet, et que la chevalière, sont tous trois confectionné de la même manière, je crains que le Bracelet est trèsmal réagit... Balthus, ne m'a que très peu renseigner sur celui-ci, il disait qu,il avait des propriété bénéfique autant que maléfique sous prétexe que je n,étais guère capable de me défendre par moi-même...Malheureusement, une personne très peu expérimenter en magie, peut voir le sort se retourner contre lui, et lorsque deux magies similaire ce rencontre, cela ne fait jamais très bon méange...

finit-elle par dire en cherchant dans sa mémoire si d'autre souvenir qui pourrait leur être un peu plus utiles pour expliquer ces étranges visions... Et dire que cette hypothèse pourrait être celle qui résoudrait cette énigme... en fait, notre petite Cily, en était quasi certaine, la seule qui lui manquait, était, bien évidemment, des preuves tangibles et beaucoup plus valables....

Général de L'Ombre Nombre de messages : 82 Date d'inscription : 26/09/2007

Fordrev considérait le jeune chevalier, qui visiblement se sentait très mal à l’aise face à ce qui venait de se produire. Il le vit déglutir, et en réponse à ses inquiétudes, le duc déclara :

« N’ayez crainte, chevalier. Dans tous les cas, vous êtes en sécurité sous notre protection. Seulement, comme vous l’aurez sans doute constaté, les mœurs et traditions de notre royaume nous obligent à vous cacher, pour ne pas compromettre notre propre réputation. »

Le général hésita un instant, puis afficha un léger sourire, aussi bien pour rassurer Arthan que pour tenter de se rassurer lui-même. Puis Fordrev vit sa reine se précipiter à ses côtés, affichant ce sourire radieux de la fraîche et jeune femme qu’elle était. Le sourire d’une adolescente qui aurait fait une innocente bêtise et feignait de craindre de se faire réprimander. Les épaules du duc de Montfort s’affaissèrent, et il laissa échapper un petit soupir. Il était trop fatigué pour garder tout son maintient et sa raideur habituelle.

La reine Ceit s’attela ensuite à répondre à la question de Fordrev, en détaillant le fond de ses pensées. Le mystérieux bracelet était donc un artefact magique, qui avait manifestement appartenu au roi Balthus. Ses explications, d’ailleurs, tenaient la route.

« Vous avez raison, Majesté. Cependant, à moins que ma mémoire ne me joue des tours, j’ignore comment deux objets magiques, même s’ils sont de même nature, pourraient à la fois créer une forme onirique de son détenteur, et la faire voyager à travers l’espace et le temps. La chevalière de Montfort est certes puissante, mais pas au point de réaliser un tel exploit. »

Se rendant compte qu’il tombait de fatigue, après cette journée épuisante, et qu’une migraine le reprenait, il poursuivit : « Je propose que nous prenions congé pour ce soir. Il me semble que nous n’en tirerons rien d’autre cette nuit. »

Puis, songeur, Fordrev laissa son regard se perdre à nouveau sur l’héritage de son père, posé sur la table. La lumière rougeoyante brillait toujours au centre du bijou, d’une énergie inhabituellement vivace.

« Fordrev… »

Tiré de sa rêverie, Montfort secoua légèrement la tête et porta alternativement son regard sur Arthan et sur sa reine, cherchant à savoir qui l’avait appelé.

« Oui, qu’y a-t-il ? »

Cependant, au regard de ses deux interlocuteurs, aucun d’eux ne semblait avoir prononcé son nom.